La diversification du patrimoine est une nécessité dès lors que celui-ci devient important et le groupement foncier forestier représente une excellente solution.
Si l’investissement forestier est encore peu connu, il présente, cependant, de nombreux avantages :
- Placement dans un actif tangible
- Réduction de l’IR et de l’IFI
- Facilités successorales
Sans oublier qu’il constitue une action concrète en faveur de l’environnement.
On peut investir dans deux sortes de groupement forestier : le groupement foncier financier (GFF) et le groupement forestier d’investissement (GFI).
Chez Revenus-Locatifs.com, nous sommes plusieurs à avoir opté pour un groupement forestier afin de valoriser notre épargne et de diversifier notre portefeuille tout en le sécurisant. Certains de nos clients investisseurs, sur nos conseils, ont suivi le même chemin.
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« Un groupement forestier est une société civile qui rend accessible l’investissement dans les forêts.
Il a pour vocation d’acquérir et de gérer des parcelles de forêts et de bois.
Le groupement forestier élimine les inconvénients dus à la détention d’une forêt en direct : risques de tempête et de maladie, difficulté à faire se côtoyer plusieurs essences à plusieurs stades d’évolution.
Il s’agit d’une forme de société civile créée en 1954 pour organiser les successions sans découpe de forêts. Il est constitué pour une durée de quatre-vingt-dix-neuf ans au maximum.
Chaque investisseur achète des parts auprès du groupement forestier qui reste seul propriétaire de la forêt. La diversité des terrains permet de lisser les risques climatiques et phytosanitaires.
Un gérant nommé par l’assemblée générale du groupement assure la gestion forestière.
La société civile reverse aux associés les revenus issus de l’exploitation des forêts.
Le GFF reste le plus souvent intrafamilial. La diversification et la liquidité des parts sont moindres que celles du GFI.
Il fonctionne sur le modèle des Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI), on peut parler de « Forêt-papier ».
A l’image d’une SCPI qui permet d’investir dans des parts d’un parc immobilier, le groupement rend possible l’investissement dans plusieurs massifs et différentes régions.
Le ticket d’entrée (environ 5 000 €) est moins élevé que pour un GFF et la responsabilité des associés est limitée à leurs apports.
Contrairement au Groupement Foncier Forestier, le GFI a une obligation de diversification minimale pour les zones géographiques et les différentes essences.
Les forêts (entre 2 et 5 par fonds) sont différentes par leurs essences, le climat sous lequel elles grandissent, leur accessibilité, etc. Les fonds sont constitués des forêts de rendement (bois mature) et des forêts de capitalisation (jeunes bois porteurs de perspectives de valorisation).
Il fait partie des investissements éthiques et responsables.
- Les GFI sont plus liquides que les GFF et permettent donc d’acheter et de vendre plus facilement qu’avec les GFF
- Les GFI sont agréés par l’AMF.
- Les GFI sont moins restreints que les GFF en termes de nombre d’investisseurs et de montant d’investissement.
- En GFI, la responsabilité des associés est limitée aux apports, alors qu’en GFF elle porte au-delà de leurs apports.
Avenue des Investisseurs
L’investisseur dans un groupement forestier détient une partie du patrimoine forestier du groupement, c’est un de ses associés. À ce titre, il reçoit une quote-part des revenus tirés de la forêt.
La souscription à des parts de groupement forestier peut relever de plusieurs objectifs :
- Investissement d’avenir
- Actif tangible
- Diversification patrimoniale
- Délégation de la gestion
- Avantages fiscaux (IR et IFI)
- Transmission
Le potentiel de la forêt française est encore sous exploité et l’acquisition de parts d’un groupement foncier forestier permet, au-delà de la réalisation d’un investissement socialement responsable, de se positionner sur un secteur d’avenir.
Préservation de la biodiversité, énergies renouvelables, captation de carbone… les contraintes énergétiques actuelles, la dynamique écologique et la volonté affirmée de décarbonation militent pour le développement et l’entretien des forêts.
Bien que le bois soit une ressource naturellement bien présente sur le territoire, la France l’importe encore en grande quantité et l’État encourage l’investissement en groupement forestier.
La rentabilité se fait sur les revenus perçus et surtout sur l’évolution du prix des parts.
On peut faire le parallèle avec l’immobilier locatif où la rentabilité se construit par l’addition des loyers et l’évolution des prix de l’immobilier.
En 2020, le prix de l’hectare de forêt a connu une progression de 2,3%.
La forêt française a vraiment l’avenir devant elle, et ses investisseurs aussi…
L’investissement forestier, déconnecté des marchés financiers et immobiliers, n’est pas sensible aux crises économiques et financières et présente une réelle protection contre l’inflation.
« Entre 2018 et 2019 par exemple, le prix du bois a augmenté de 9 % et le prix moyen d’un hectare de forêt, lui, a augmenté de 3 % alors que les marchés actions baissaient de 10 %.
Contrairement à l’immobilier commercial qui a fait souffrir les actionnaires et les investisseurs immobiliers pendant la crise de la COVID-19, les forêts n’ont pas fermé leurs portes. »
Caratcapital
Si l’achat d’une forêt en direct implique un investissement important qui dépasse souvent les 100 000 €, les groupements forestiers rendent accessible en permettant d’investir à partir de quelques milliers d’euros.
Les revenus potentiels sont deux ordres :
- Les revenus issus de l’exploitation de la forêt (industries du bois).
- Les revenus de la chasse et de la pêche.
Le rendement n’est pas la raison prioritaire pour investir dans un groupement forestier, les forêts ne dégageant pas un rendement annuel important, mais l’investisseur est en droit de pouvoir compter sur une plus-value intéressante en cas de revente au bout de plusieurs années.
Les forêts ne poussent pas toutes seules. Elles nécessitent un entretien régulier qui demande l’intervention de sociétés spécialisées pour l’entretien (élagage, dégagement des lignes, girobroyage ...), le reboisement (sylviculture) et les travaux de coupes (suivi, contrôle, marquage ...).
Quand la forêt est louée pour la chasse ou la pêche, un suivi est obligatoire.
Il faut également régler certaines taxes et assurer un suivi administratif de son bien.
Les groupements forestiers permettent de s’affranchir de ces obligations.
Pour encourager l’investissement dans les forêts, l’État accorde de nombreux avantages fiscaux.
D’après groupements.forestiers.com
« Réduction d'Impôt sur les Revenus de 2021 de 25% de la souscription de parts de Groupements Forestiers (parts nouvelles émises seulement, ce dispositif ne fonctionne pas pour les parts acquises en secondaire), dans la limite de 50 000 euros pour un célibataire et 100 000 euros pour un couple (soit des réductions d'Impôt sur le Revenu de respectivement 9 000 euros et 18 000 euros), en contrepartie d'une durée de conservation minimale de 5 ans ½ / 7 ans, sauf cas de déblocage anticipés : licenciement, invalidité, décès, et en contrepartie d'un risque de perte en capital. »
« Pour les Groupements Forestiers qui ne sont pas éligibles au premier dispositif, et dans le cas d'achat de parts en secondaire (par opposition à la souscription de parts nouvelles), s'appliquera le Dispositif d'Encouragement Fiscal à l'Investissement en Forêt (loi DEFI).
- La réduction d'Impôts sur le Revenu est toujours de 18%, mais pour des montants d'investissements qui sont limités à 5 700 euros pour un célibataire et 11 400 euros pour un couple (soit des réductions respectives de 1 026 euros et 2 052 euros), en contrepartie d'une durée de conservation minimale de 8 ans ½ au moins, et d'un risque de perte en capital.
- Le Groupement Forestier prend alors l'engagement d'appliquer pendant 15 ans un PSG (Plan Simple de Gestion). »
« Abattement de 75% sur la valeur des forêts, qui n'entrent donc dans le patrimoine taxable à l'IFI que pour 25% de leur valeur, sans plafonnement (application sur la valeur nette des actifs forestiers, ce qui exclut les disponibilités et créances du Groupement Forestier, qui peut conserver un volant de trésorerie prudentielle pour financer d'éventuels investissements).
Cet avantage est concédé en contrepartie d'une rentabilité modeste des forêts exploitées sur plusieurs générations.
Dans certains cas, les parts échappent totalement à l'IFI, sans limite de montant ou de durée, en contrepartie d'un risque de perte en capital. Vous n'avez tout simplement pas besoin de déclarer vos parts dans votre patrimoine taxable à l'IFI.
- Ces dispositifs fonctionnent également pour les Groupements Forestiers d'Investissement ayant obtenu un Visa de l'AMF. »
« Abattement de 75% de la valeur des forêts détenues pour le calcul des droits de mutation (lors d'une succession ou d'une donation).
Cet abattement s'applique sur les actifs forestiers, ce qui exclut les disponibilités et créances du Groupement Forestier, qui peut conserver un volant de trésorerie prudentielle pour financer d'éventuels investissements. Si les parts ont été acquises en secondaire, le donateur ou le défunt les aura conservées au moins deux ans avant de bénéficier du dispositif.
- Si, les parts du Groupement Forestier sont des parts nouvelles souscrites, alors il n'y a pas de condition de détention préalable ou postérieure à la transmission.
Le Groupement Forestier prend alors l'engagement d'appliquer pendant 30 ans un PSG (Plan Simple de Gestion).
- Tous ces dispositifs fonctionnent également pour les Groupements Forestiers d'Investissement ayant obtenu un Visa de l'AMF. »