Ah… les nuisances sonores, elles peuvent nous gâcher la vie.
Aussi, chez Revenus-Locatifs.com, quand nous rénovons des logements pour nos clients investisseurs, nous apportons une grande attention à l’amélioration de l’isolation acoustique.
Objectif : offrir un confort acoustique maximum.
Qu’on l’appelle insonorisation, isolation phonique ou acoustique, son but est de préserver l’intérieur des bruits extérieurs et de supprimer, au mieux, les bruits entre les différentes pièces d’un logement.
On distingue différents types de bruits :
- Les bruits d’impact : ce sont ceux qui proviennent d’un choc sur une paroi (pas, chute d’objets, coups de marteau…). Ils se propagent par la structure du logement.
- Les bruits aériens : ce sont ceux propagés dans l’air (avion, voix, télévision…). Ils se glissent dans le moindre interstice pour venir nous casser les oreilles.
- Les bruits d’équipements ou bruits solidiens : ce sont les bruits propagés dans un solide (chaufferie, ascenseur, ventilation…)
- Les bruits de route : ce sont les bruits dus aux trafics routier et ferroviaire.
- Et aussi, les bruits ambiants, les bruits de fond…
Que de décibels, que de décibels !
Les ondes (transmises par voie solidienne ou aérienne) sont atténuées par les matériaux qu’elles traversent.
Plus la masse et la rigidité de ces matériaux sont importantes, plus l’atténuation est forte.
Un mur en béton ou en parpaings, protègera mieux du bruit qu’une paroi de briques creuses de même épaisseur.
Il est possible d’augmenter l’épaisseur des parois peu isolantes pour améliorer leurs performances acoustiques, mais attention aux éventuelles surcharges qui risqueraient de fragiliser le bâtiment.
Nous faisons souvent appel à ce principe lors de nos travaux de rénovation.
Il consiste à interposer entre deux masses un élément dit « ressort », par exemple un isolant souple, entre deux cloisons en briques, désolidarisées.
Les ondes sonores qui arrivent sur une face de la cloison sont absorbées par le « ressort » et ressortent amorties par l’autre face.
Aucune réglementation acoustique n’est imposée quand on rénove un logement ancien, sauf s’il est situé en zone d’exposition au bruit.
Ces zones sont définies dans le PEB (plan d’exposition au bruit).
Il s’agit de bâtiments situés à proximité d’aéroports.
Malgré l’absence d’obligation, chez Revenus-Locatifs.com, soucieux du confort des locataires de nos clients investisseurs, nous nous tenons au plus près des exigences de la Nouvelle Réglementation Acoustique (NRA).
Qu’il s’agisse d’isolants minéraux, synthétiques, naturels, de la laine de verre à la perlite expansée, de la mousse phénolique au liège expansé, de la laine de roche à la laine de chanvre, notre architecte HMONP sélectionne uniquement des matériaux certifiés et à hautes performances acoustiques.
Lors de nos travaux de rénovation, selon l’importance des travaux à réaliser et le degré d’isolation acoustique rencontré, nous avons recours à divers procédés d’insonorisation.
Quand cela est possible, pour lutter contre les bruits venant d’en haut, nous intervenons sur le plancher situé au-dessus, plutôt que côté plafond, car cette technique est la plus efficace.
Si nous n’avons pas d’autre solution que celle d’isoler par le plafond, nous appliquons l’une des deux techniques suivantes :
Nous fixons un faux plafond sur une structure, préalablement accrochée par suspentes au plafond existant et intégrons un isolant fibreux dans le vide ainsi créé entre les deux.
Bien que ce procédé soit très efficace, pour un résultat encore plus performant, nous pouvons utiliser des suspentes anti-vibratiles ou des ossatures longue portée, de mur à mur.
Nous collons un matériau isolant sur le plafond, le plus fréquemment des plaques de mousse.
Pose simple, mais résultat moins probant qu’avec un plafond suspendu.
L’isolation phonique des murs et plafonds, couplée à l’isolation des plafonds, permet d’atteindre un niveau général d’isolation, très performant.
Nous fixons des plaques de plâtre sur une structure en métal ou en bois, fixée au plafond et au sol, devant le mur ou la paroi, en réservant un vide que nous comblons par un isolant phonique.
Ce procédé est très efficace et peut encore être optimisé en employant des plaques de plâtre « acoustiques ».
Nous posons une nouvelle cloison en plâtre ou en briques devant la cloison à isoler et installons un isolant acoustique entre les deux.
Il s’agit de panneaux monoblocs, mais multicouches : une couche de matériau isolant entre deux couches de matériau profilé.
Une solution efficace, malgré la facilité de la pose.
Pose de revêtements en chêne-liège.
Décoratifs et isolants, ils combinent performance technique, ambiance et respect de l’environnement.
Il s’agit généralement de réduire les nuisances sonores pour l’étage inférieur (cf. isolation plafonds), de limiter les bruits de pas ou d’autres impacts, ou de lutter contre les bruits aériens (musique, voix, etc.).
Nous posons une sous couche d’isolant phonique sur la dalle existante et la recouvrons d’un revêtement de sol stratifié.
L’épaisseur de la couche d’isolant détermine la qualité de l’isolation acoustique.
Évidemment, les résultats de la pose d’une moquette ou de tapis ne sont pas comparables à ceux de l’isolant phonique, mais cette solution n’est pas à négliger pour réduire les bruits d’impact.
Les bâtis des fenêtres n’interviennent que pour quantité négligeable dans les nuisances sonores, car le niveau d’isolation phonique dépend essentiellement du vitrage.
Il existe plusieurs catégories de vitrage, classées selon leur capacité à limiter les nuisances sonores.
Pour une isolation « standard », nous utilisons un double vitrage avec deux verres de quatre millimètres séparés par six millimètres d’air ou de gaz argon.
Dans les cas d’environnement extérieur très bruyant, nous employons des doubles, voire des triples, vitrages, équipés de verres que séparent, de l’air ou du gaz argon et des films intercalaires.
L’étanchéité est le pire ennemi des nuisances sonores. Une porte bien posée, des joints de bas de porte et d’encadrements performants constituent déjà une bonne barrière phonique.
La loi de masse joue aussi pour les portes : une porte pleine et lourde limite mieux les vibrations sonores.
L’idéal est la pose d’une porte blindée et nous essayons toujours de privilégier cette solution.
Il est également possible de fixer un matériau isolant sur la face intérieure.
Quand cela est possible, nous optons pour la pose de portes acoustiques ou isophoniques, dont les joints parfaitement étanches garantissent une isolation optimale.
Quand nous installons les équipements dans les biens locatifs de nos clients investisseurs, nous veillons à ce que ceux-ci génèrent le moins de nuisances sonores.
Le principe est simple : ces équipements doivent, tant que faire se peut, être désolidarisés des sols et des parois.
Nous posons un bloc de caoutchouc ou des plots anti-vibrations entre un lave-linge et le sol, des gaines ou des manchons acoustiques sur les tuyauteries, des matériaux isolants entre les appareils muraux et le mur.
Pour laisser entrer l’air frais tout en bloquant les bruits extérieurs, nous installons des kits d’isolation acoustique.