L’impact environnemental de l’empreinte carbone dans le secteur du bâtiment est une thématique qui occupe une place importante dans la volonté de réduction des gaz à effet de serre. Elle nous oblige à une attitude responsable et vertueuse dans la réalisation des travaux de construction et de rénovation.
L’objectif est d’atteindre la neutralité carbone en 2050, ce qui exige de la part des professionnels du bâtiment une capacité de projection dans l’avenir et un raisonnement à long terme.
La dimension transition énergétique et RSE de notre architecte HMONP, le pousse à toujours favoriser des modes de rénovation, de production et de consommation d’énergie qui vont dans le sens de la transition écologique en cours.
Il cherche toujours à atteindre une certaine exemplarité écologique et va nous faire part ici, de son retour d’expérience.
L’empreinte carbone, calculée par le service statistique du ministère en charge du Développement durable, représente la quantité de gaz à effet de serre (GES) émise pour satisfaire la consommation française.
On emploie le terme « empreinte carbone » car le dioxyde de carbone est le gaz à effet de serre qui contribue le plus au réchauffement climatique.
Le bâtiment est un des secteurs en première ligne des objectifs de neutralité carbone de la France en 2050.
L'objectif de neutralité carbone que la France s'est fixé demande une réduction par six des émissions de gaz à effet de serre en 2050 par rapport à 1990.
Aujourd’hui, l’empreinte carbone du secteur de la construction est estimée entre 850 et 1000 kgeCO2/m2 en fonction du chantier (l’équivalent CO2 (eCO2) est une unité créée par le GIEC pour mesurer l’empreinte et comparer l’impact des différents gaz à effet de serre sur l’environnement).
Les émissions sont plus importantes pour les constructions neuves que pour les réhabilitations.
La nouvelle SNBC (Stratégie Nationale Bas Carbone) pointe plusieurs actions bas carbone pour atteindre les objectifs de neutralité carbone, dont la décarbonation quasi-complète du secteur du bâtiment qui représente 27% des émissions :
- Rénovation importante du parc existant pour réduire les consommations énergétiques.
- Sobriété des usages pour limiter les consommations énergétiques.
- Décarbonation des consommations résiduelles.
- Pour la construction neuve, réduction énergétique drastique, utilisation des énergies renouvelables et réduction carbone, selon la Réglementation environnementale 2020 (RE 2020).
Le niveau de performance carbone visé pour la construction neuve en 2050 est proche de 0 kgCO2e/m².
Une approche uniquement sectorielle et technique à l’échelle du bâtiment n’est pas suffisante pour atteindre les objectifs de réduction d’émission des gaz à effet de serre, car un bâtiment fait partie d’un quartier au sens d’un sous écosystème de la ville, voire d’un territoire tout entier.
Mais l’objet de cet article n’est pas d’aborder le déplacement des personnes, la consommation des biens, le tri des déchets, le transport et bien d’autres sources d’émissions de gaz à effet de serre… Nous allons nous concentrer sur le sujet que nous connaissons le mieux : la rénovation des bâtiments de centre-ville que nous effectuons pour nos clients investisseurs
Tous les ans, l’empreinte écologique, c’est-à-dire la date à laquelle l’humanité a dépassé l’ensemble des ressources que la Terre peut générer en un an, est plus précoce. Alors, à notre niveau, nous essayons de freiner cette accélération.
Tant que faire se peut, chez Revenus-Locatifs.com nous conservons et réemployons le maximum de l’existant pour diminuer l’empreinte carbone des logements pour lesquels nous réalisons des travaux de rénovation.
C’est un de nos leviers pour réduire le réchauffement climatique et appuyer la transition écologique.
En effet, les émissions de GES dues à la déconstruction, celles provoquées par la production de matériaux de construction et d’équipements neufs, leur transport, la consommation de carburant sur les chantiers sont des sources importantes d’équivalent CO2.
« Quels que soient les standards de reconstruction, une réhabilitation sera presque toujours moins impactante qu’une reconstruction.
En ordre de grandeur, une rénovation lourde représente 2 fois moins d’émissions qu’une reconstruction ».
Xpair
Réduire l’importance du chantier, c’est également réduire sa dépendance aux énergies fossiles et son empreinte carbone.
Le fait de réutiliser le gros œuvre et des éléments du second œuvre, permet d’émettre moins d’équivalent CO2, ce qui conduit pendant de nombreuses années à obtenir un meilleur bilan qu’un bâtiment neuf qui consomme pourtant moins d’énergie.
Le secteur de la construction est un gros consommateur « d’énergie grise », c’est-à-dire d’énergie utilisée pour fabriquer un matériau. Sur un chantier, la prise en compte de cette énergie n’est terminée que lorsque le matériau est recyclé, à savoir quand il a passé toutes les étapes de son cycle de vie : production, extraction, transformation, fabrication, transport et mise en œuvre.
Le bas carbone possède un impact important sur les matériaux employés pour le second œuvre et nous privilégions toujours des matériaux et isolants qui réduisent les consommations énergétiques.
Nous favorisons les matériaux qui stockent le carbone et respectent les critères environnementaux, comme les biosourcés, dans la construction et la décoration.
Ils présentent des performances reconnues sur le plan de l’isolation thermique, de l’isolation phonique et du confort hygrométrique.
La loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte a confirmé l’intérêt d’utiliser ces matériaux dans le secteur du bâtiment.
L’article 5 précise : « l’utilisation des matériaux biosourcés concourt significativement au stockage de carbone atmosphérique et à la préservation des ressources naturelles » et « elle est encouragée par les pouvoirs publics lors de la construction ou de la rénovation des bâtiments ».
Nous faisons systématiquement appel à des entreprises de proximité pour intervenir sur nos chantiers, ce qui permet de réduire les émissions liées aux déplacements et de faire vivre l’économie locale.
Nous privilégions également les circuits courts pour nos approvisionnements en matériaux et équipements.
L’isolation, les équipements et les modes de production et de consommation des énergies (chauffage, production d’eau chaude sanitaire) ont un impact direct sur le réchauffement climatique et la réduction de l’empreinte carbone.
L’isolation est un des postes clés pour obtenir un meilleur bilan carbone et faire baisser la facture énergétique.
Une mauvaise isolation peut causer des pertes de chaleur allant de 25 à 30%, voire davantage.
Les murs, les combles et les fenêtres sont les gros trous des passoires thermiques et laissent s’envoler tous les ans des tonnes d’équivalent CO2.
Là encore, nous sélectionnons et utilisons des matériaux qui respectent les critères environnementaux et participent à la révision du bilan carbone des logements.
Consulter notre INDISPENSABLE sur l’isolation thermique.
Si l’isolation peut significativement améliorer l’impact environnemental de votre foyer, les équipements constituent un moyen efficace d’atteindre une certaine exemplarité écologique et atteindre une plus haute efficacité énergétique
Les actions de rénovation sont d’excellentes occasions pour faire baisser la consommation d’énergie en remplaçant, par exemple, le vieux chauffage par un système plus écologique et économique.
Nous installons régulièrement des pompes à chaleur dans les maisons destinées à une exploitation en coliving.
Dans certains cas, nous combinons également énergies renouvelables et non renouvelables.
Consulter notre INDISPENSABLE sur les systèmes de chauffage.
Mais il n’y a pas que les travaux importants qui ont une incidence sur la performance énergétique du logement, une simple ampoule basse consommation y apporte aussi sa contribution.
Disons-nous que si nous voulons œuvrer pour la performance énergétique des bâtiments il faut considérer celle-ci comme une priorité stratégique et non comme une obligation.